Il est de plus en plus rare d'être impressionné par des politiques, et surtout par des chefs d'État. D'accord, ils ont la fonction qui leur confère automatiquement une certaine prestance, même quand ils ont l'allure d'un pingouin. Mais la fonction ne fait pas l'homme, et à la fin elle le broie et l'annihile. Bien loin sont les temps où Churchill, De Gaulle, Roosevelt, ou plus récemment Kennedy, Mandela, faisaient vibrer. On avait l'impression d'appartenir. Ces gens créaient du lien social, inspiraient une génération, lui donnaient envie (...)