Et oui, de celui, Aristophane, que certains considèrent comme le « beauf » du siècle de Périclès, le rebut des classes bien sages de Grec ancien où l'on traduit les dialogues dogmatiques de Platon, les pleurnicheries d'Euripide, les coups de clairon guerriers d'Eschyle, nous vient une deuxième pièce féministe, L'Assemblée des femmes. Cette fois-ci, Aristophane imagine avec humour et salacité une société où ce sont les femmes qui s'occupent des affaires de la Cité. Evidemment, il rassure son public mâle en montrant par quelques vannes bien balancées qu'il n'y croit pas vraiment, mais bien longtemps avant Marivaux, il y croit suffisamment pour semer le doute dans le landerneau.