« Boubouroche » est une comédie en deux actes de 1893 de Georges Courteline. « Boubouroche » entre au répertoire de Comédie Française en 1910.
Le sujet
Boubouroche joue aux cartes avec ses amis. Il aime bien jouer à la manille, il aime chanter le « forgeron de la liberté », il aime beaucoup payer à boire à ses amis. Il n’est pas marié mais il a une maitresse qu’il aime et qu’il entretient depuis huit ans. C’est comme on dirait de nos jours une bonne pâte. Mais tandis que ses amis l’abandonnent pour rentrer chez eux car il se fait tard, un vieux monsieur entre dans le bistro, lui parle, et lui apprend que sa maitresse a un amant qui vit chez elle, tous les jours depuis huit ans, et prend refuge dans une cachette dès que Boubouroche se rend dans l’appartement de sa maitresse (dont il n’a toujours pas la clé au bout de huit ans). Il l’accuse, la confronte, lui fait une scène, mais elle nie et s’offusque pendant que son amant est caché. Boubouroche va pour la croire quand un évènement imprévu lui révèle la présence de l’amant. A la fin, au prix d’un mensonge extraordinaire, elle parvient à le convaincre que ce qu’il voit n’est que le fruit d’un malentendu. Boubouroche lui demande pardon, et s’en prend au vieux monsieur (qui est voisin de palier) au moment où il rentre chez lui.