Il existe un certain nombre d’auteurs anonymes dans l’histoire de la littérature. Parfois, si les auteurs ne sont pas nécessairement anonymes, on n’est pas bien sûr qu’ils aient existé, ou alors qu’ils furent des noms d’emprunt. Les meilleurs exemples sont bien sûr Homère, Shakespeare…Avec le temps et la perte de la mémoire collective, on échafaude même de curieuses théories qui sont plus ou moins vraies selon qu’on y croit ou non. Ainsi, certains prétendent que La Boétie serait un nom d’emprunt qu’aurait choisi Montaigne. Il existe aussi d’autres cas au moins aussi célèbres, certains que Les Editions de Londres s’efforceront d’éclaircir : La farce de Maître Pathelin, Le roman de Renart, La vie de Lazarillo de Tormes, La mort du roi Arthur…
Comme les titres ci-dessus en attestent, il est une époque, le Moyen Age, d’où nous parviennent une quantité de chefs-d’œuvre anonymes. Nous vivons maintenant dans une époque inversée, où quantité d’œuvres absolument nulles, donc anonymes bien avant leur mise au pilon ou leur oubli dans des bibliothèques, portent fièrement les noms d’auteurs absolument pas anonymes.
En gros, il est bon d’avoir un peu d’anonymat dans une littérature. C’est du mystère, l’envie de savoir, l’occasion de multiples théories, sérieuses ou loufoques. Les Éditions de Londres n’hésiteront pas les publier, ces œuvres anonymes, et à tirer leurs auteurs masqués de leur oubli littéraire.
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