Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos est né à Amiens en 1741. Il meurt à Tarente, dans le Sud de l’Italie, en 1803.
Il commença sa carrière dans l’armée à l’âge de dix-huit ans. Il est toujours militaire à sa mort ; il a la charge d’inspecteur général de l’artillerie de l’armée de Naples.
En 1783, il est envoyé à La Rochelle où il rencontre Marie Solange Duperré (qui a 24 ans alors que lui en a 42). Il l’épousera en 1786 et ils auront trois enfants.
En 1788, il quitte provisoirement l’armée pour entrer au service du duc d’Orléans avec qui il partira à Londres au début de la Révolution.
En 1791, il revient en France et entre au service de l’armée républicaine qu’il quittera après la bataille de Valmy. Il est quelque temps emprisonné pour ses relations avec le Duc d’Orléans.
Avec le soutien du premier consul, Napoléon Bonaparte, il est réintégré dans l’armée en 1800.
C’est pendant qu’il se trouvait à Besançon à partir de 1778, comme officier d’artillerie, où il obtint plusieurs permissions de longue durée, qu’il écrivit les Liaisons dangereuses, publiées début 1782, en s’inspirant des aventures de personnages de la ville oubliés à ce jour.
Choderlos de Laclos a très peu écrit en dehors des Liaisons dangereuses. Il avait publié en 1773, sous un nom d’emprunt, La lettre à Margot, où il faisait une allusion désobligeante à la comtesse du Barry, alors en faveur.
Il était un grand admirateur de Rousseau et de la nouvelle Héloïse qu’il dit être le « plus beau des romans ayant été produits ».
Choderlos de Laclos ne ressemble pas du tout au personnage de séducteur de Valmont. Il est décrit comme un monsieur maigre et jaune à la conversation froide et méthodique. C’est un bon époux fidèle et un bon père de famille.
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Ou
Lettres recueillies dans une Société et publiées pour l’instruction de quelques autres.