Notes

[Note 1] (EdL) — Quand Montesquieu écrivait, la Crimée dépendait de l’Empire Ottoman. Elle fut rattachée à la Russie en 1792.

[Note 2] Voyez l’étonnement de Denys d’Halicarnasse sur les égouts faits par Tarquin (Antiquités romaines, III). — Ils subsistent encore.

[Note 3] Plutarque, Vie de Romulus.

[Note 4] (EdL) – Les Romains cherchaient surtout des terres. La recherche des femmes fait allusion à l’enlèvement des sabines.

[Note 5] Plutarque, Vie de Romulus.

[Note 6] Cela paraît dans toute l’histoire des rois de Rome.

[Note 7] (EdL) — Numa Pompilius : deuxième roi légendaire de Rome (716-673 av. JC)

[Note 8] (EdL) — Tarquin le Superbe, 7ème roi légendaire de Rome (534-509 av. JC). Il prit le pouvoir de force en renversant son beau-père Servius Tullius. Sextus, le fils de Tarquin, viole Lucrèce, la femme de Tarquin Collatin et Lucrèce se suicide de honte. Tarquin le Superbe est chassé de Rome par Tarquin Collatin et Lucius Brutus en 509. Lucius Brutus fonde alors la République romaine.

[Note 9] Le Sénat nommait un magistrat de l’interrègne qui élisait le roi : cette élection devait être confirmée par le peuple. Voyez Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, II, III et IV.

[Note 10] Voyez Zonare, et Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, (IV).

[Note 11] D’ailleurs l’autorité du Sénat était moins limitée dans les affaires du dehors que dans celle de la ville.

[Note 12] (EdL) — Les Petits Tartares étaient les Tartares d’Europe de l’Est se trouvant particulièrement en Crimée.

[Note 13] Voyez Polybe, livre X.

[Note 14] (EdL) — Quatre conditions étaient requises pour obtenir les honneurs du triomphe : – 1° Le général devait avoir été consul, ou prêteur, ou dictateur. – 2° Il devait avoir commandé l’attaque en personne et dirigé le combat après avoir pris les auspices. – 3° La bataille devait avoir été décisive. – 4° Les ennemis devaient avoir été des étrangers, et au moins cinq mille devaient avoir été tués.

[Note 15] Denys d’Halicarnasse le dit formellement (IX) ; et cela paraît par l’histoire. Ils ne savaient point faire de galeries pour se mettre à couvert des assiégés : ils tâchaient de prendre les villes par escalade. Éphorus a écrit qu’Artémon, ingénieur, inventa les grosses machines pour battre les plus fortes murailles. Périclès s’en servit le premier au siège de Samos, dit Plutarque, Vie de Périclès.

[Note 16] (EdL) — La paie des soldats permettant aux pauvres de s’engager fut instituée par Camille, tribun militaire, en 400 av. JC pendant la guerre contre Véies.

[Note 17] (EdL) — Les Étrusques (Toscans aujourd’hui) occupaient tout le nord-ouest de l’Italie et s’étendirent même jusqu’à Capoue à leur apogée. Les rois Tarquin de Rome étaient étrusques.

[Note 18] (EdL) — Les villes de la Grande Grèce étaient les nombreuses colonies fondées par des Grecs en Italie pour la plupart vers le VIIIème siècle av. JC.

[Note 19] (EdL) — Albe la Longue, à 20 kms au sud-est de Rome était selon Virgile dans l’Énéide la ville fondée par Iule, le fils d’Énée.

[Note 20] Comme on le voit dans le traité intitulé : Origo gentis romanæ, qu’on croit être d’Aurélius Victor.

[Note 21] Denys d’Halicarnasse, (IV).

[Note 22] (EdL) – Les Latins s’étaient soulevé contre Rome pour soutenir Tarquin le Superbe, chassé de Rome. Ils furent battus par Rome à la bataille du Lac Régille en 499 av. JC. Rome prend une position dominante dans la Ligue latine.

[Note 23] Voyez dans Denys d’Halicarnasse (VI) un des traités faits avec eux.

[Note 24] Sous prétexte de donner au peuple des lois écrites, ils se saisirent du gouvernement. Voyez Denys d’Halicarnasse, (XI).

[Note 25] (EdL) – Véies, ville étrusque au nord-ouest de Rome. Elle fut prise en 396 av. JC par Camille. Les Romains avaient creusé un tunnel pour entrer dans la ville.

[Note 26] (EdL) – Prise de Rome par les Gaulois commandés par Brennus en 387 av. JC.

[Note 27] (EdL) – Végèce : Flavius Vegetius.Renatus, écrivain romain du IVème siècle et début du Vème. Son livre Epitoma rei militaris traite de la tactique militaire romaine.

[Note 28] Voyez dans Polybe, et dans Josèphe, de Bello judaico, lib. III, quelles étaient les armes du soldat romain. Il y a peu de différences, dit ce dernier, entre les chevaux chargés et les soldats romains. « Ils portent, dit Cicéron, leur nourriture pour plus de quinze jours, tout ce qui est à leur usage, tout ce qu’il faut pour se fortifier ; et, à l’égard de leurs armes, ils n’en sont pas plus embarrassés que de leurs mains. » Tusculanes, II.

[Note 29] (EdL) – Sous la République, une légion regroupait 4200 fantassins et 800 cavaliers. La troupe légère était les velites au nombre de 1200.

[Note 30] (EdL) – Frondeurs : soldats armés d’une fronde.

[Note 31] Surtout par le creusement des terres.

[Note 32] Voyez Végèce, Livre I. Voyez dans Tite-Live, Livre XXVI, les exercices que Scipion l’Africain faisait faire aux soldats après la prise de Carthage. Marius, malgré sa vieillesse, allait tous les jours au Champ de Mars. Pompée, à l’âge de cinquante-huit ans, allait combattre tout armé avec les jeunes gens ; il montait à cheval, courait à bride abattue, et lançait ses javelots. (Plutarque, Vie de Marius et de Pompée).

[Note 33] (EdL) – Vingt milles représentent environ trente kilomètres et soixante livres, environ vingt kilogrammes.

[Note 34] (EdL) – Critique faite dans le cadre de la querelle des anciens et des modernes de la fin du XVIIème siècle.

[Note 35] (EdL) – Pendant la guerre latine (340-338 av. JC), Le fils du consul Manlius avait été provoqué en duel. Il l’accepta et fut vainqueur. Mais c’était contre la discipline qui interdisait de sortir des rangs. Manlius ordonna donc qu’il soit décapité.

[Note 36] (EdL) – Numance, dans le nord de l’Espagne, qui résista vingt ans entre 153 et 133 av. JC avant que ne vienne Scipion Émilien, qui avait vaincu Carthage (troisième guerre punique).

[Note 37] Il vendit toutes les bêtes de somme de l’armée, et fit porter à chaque soldat du blé pour trente jours, et sept pieux, (Sommaire de Florus, Livre LVII).

[Note 38] (EdL) – Marius avait fait creuser un canal pour permettre un approvisionnement en évitant l’embouchure difficile du Rhône.

[Note 39] Frontin, Stratagèmes, livre I, chapitre XI.

[Note 40] Livre X, chapitre VIII. (EdL) – Aulu Gelle disait que c’était moins une punition qu’un remède. On supposait qu’un soldat qui manquait à son devoir devait être malade.

[Note 41] Voyez surtout la défaite d’Asdrubal, et leur diligence contre Viriatus.

[Note 42] Fragment de Nicolas de Damas, livre X, tiré d’Athénée, livre IV. Avant que les soldats partissent pour l’armée, on leur donnait un combat de gladiateurs. Jules Capitolin, Vie de Maxime et de Balbin.

[Note 43] Les Romains présentaient leurs javelots, qui recevaient les coups des épées gauloises, et les émoussaient.

[Note 44] Elle fut encore meilleure que celle des petits peuples d’Italie. On la formait des principaux citoyens, à qui le public entretenait un cheval. Quand elle mettait pied à terre, il n’y avait point d’infanterie plus redoutable, et très souvent elle déterminait la victoire.

[Note 45] C’étaient de jeunes hommes légèrement armés, et les plus agiles de la légion, qui au moindre signal sautaient sur la croupe des chevaux, ou combattaient à pied. (Valère Maxime, livre II ; Tite-Live, livre XXVI).

[Note 46] (EdL) – C’est le corbeau, un grappin qui jeté sur le bateau ennemi l’immobilisait et permettait l’abordage.

[Note 47] De Bello judaico, lib. III.

[Note 48] C’est le dénombrement dont parle Denys d’Halicarnasse dans le livre IX, 25, et qui me paraît être le même que celui qu’il rapporte à la fin de son sixième livre, qui fut fait seize ans après l’expulsion des rois.

[Note 49] Ctésiclès, dans Athénée, livre VI,

[Note 50] C’étaient des citoyens de la ville appelés proprement Spartiates. Lycurgue fit pour eux neuf mille parts ; il en donna ensuite trente mille aux autres habitants. Voyez Plutarque, Vie de Lycurgue.

[Note 51] Voyez Plutarque, Vie d’Agis et de Cléomène.

[Note 52] Tite-Live, première décade, livre VII. Ce fut quelque temps après la prise de Rome, sous le consulat de L. Furius Camillus et apr. J.-C. Claudius Crassus.