Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes, et la peine de mort est un essai d'Eugène-François Vidocq écrit en 1844. Le célèbre voleur, escroc, déserteur, escarpe, délateur, bagnard évadé en rupture de banc, plus tard appelé à devenir chef de la Sûreté, à nettoyer Paris de sa pègre, aider à la répression de 1832, l'entrepreneur créateur de la première entreprise de papier infalsifiable, le fondateur d'une agence de détectives privés, mais aussi écrivain, auteur de Mémoires célèbres, essayiste et humaniste à ses heures, et bien, Vidocq, on ne le connaît guère ! Aux Editions de Londres, nous avons décidé de faire la lumière, toute la lumière sur sa vie, avec ses failles, ses mystères, sa touchante humanité, et nous avons commencé par la publication de cet essai méconnu, étonnant mélange d'humanisme et de pragmatisme, qui annonce les grands criminologistes. Dans cet essai, Vidocq se prononce pour la séparation entre les condamnés en fonction de leurs crimes respectifs, l'amélioration du traitement des détenus, la résolution du problème de la détention provisoire, la suppression des bagnes, l'abolition de la peine de mort. Un texte essentiel, si essentiel que nous nous demandons vraiment pourquoi nous sommes les seuls à en parler et à le publier.
Commentaires