L'aiguille creuse de Maurice Leblanc est le troisième des Lupin, et sans aucun doute l'un des plus sombres. Mais c'est aussi l'un des meilleurs. Tout commence avec un cambriolage où l'on ne vole rien, où ceux qui sont morts ne le sont pas vraiment, et quand le mystère s'épaissit, on comprend qu'il dissimule l'un des secrets les mieux gardés des Rois de France, transmis de Jules César à...Lupin. Le gentleman cambrioleur s'y montre à l'occasion pas si gentleman, et il emploiera tous les moyens pour se défaire de ses adversaires, Ganimard, Sholmès, et le jeune journaliste Isidore Beautrelet. Tout cela pour l'amour de celle qui la nuit où tout commence lui tira dessus. L'un des plus grands Lupin.
Commentaires
1. 9 juillet 2015
L'aiguille creuse
L'aiguille creuse, c'est un rêve d'adolescent, c'est le temps débarassé de toute contingence, de toute entrave de réalité, on y mange pas , on y dort pas , ou en une demi-ligne, le temps n'y est que pensée, quête, sans arrêt , sans arrêt, sans arrêt, jusqu'au moment où la balle traverse le coeur de Raymonde, et là, soudain, hébété, on entend comme lui-là agenouillé près d'elle, les chants lointains des gens de la Neuvillette qui reviennent du travail. Ce n'est pas possible, ce ne peut pas être eux qui ont raison avec leurs chants et leur travail, je ne veux pas de cette vie, je veux repasser de l'autre côté du réel, Maurice, s'il te plait, s'il te plait...Maurice