par Gustave Flaubert
Prix : 1,99 €
ISBN : 978-1-913280-12-3
Nombre de pages : 634 pages
Langue du livre : français
Thème : Romans
L’Éducation sentimentale, histoire d’un jeune homme est un roman de Gustave Flaubert publié en 1869.
Frédéric Moreau, jeune homme, rentrant chez lui par le bateau qui remonte la Seine, aperçoit une femme, Marie Arnoux, dont il tombe follement amoureux au premier regard. C’est un amour impossible, car Marie est mariée et fidèle à son mari. Mais après cette rencontre, tout ce qu’entreprendra Frédéric sera dicté par cet amour. Il voudra vivre à Paris pour être près d’elle et toutes ses tentatives amoureuses échoueront dès qu’il repensera à elle.
L’histoire se déroule de 1840 à 1867 pendant cette période troublée du XIXe siècle avec l’abandon en 1848 de la monarchie de juillet pour la seconde république puis en 1852 l’avènement de l’empire de Napoléon III.
C’est un roman largement autobiographique dans lequel Marie Arnoux peut être identifiée à Élisa Schlésinger à qui Flaubert voua un amour passionné tout au long de sa vie.
Le roman, qui est souvent considéré comme le chef-d’œuvre de Flaubert, fut mal reçu par le public à sa parution. Il est pourtant remarquable par la qualité et la beauté de ses descriptions.
Le roman fait de longs récits des évènements qui se déroulent à Paris pendant la période de 1840 à 1867.
En 1830, suite aux émeutes que l’on a nommées « Les trois glorieuses », la monarchie de juillet du roi Louis-Philippe a été instaurée remplaçant La restauration. C’est une monarchie contrôlée par un parlement élu au suffrage censitaire. C’est une époque de profondes mutations sociales, économiques et politiques qui voit la bourgeoisie arriver au pouvoir et la révolution industrielle.
Cette révolution industrielle enrichit les entrepreneurs, mais entraîne la paupérisation des ouvriers et des paysans.
En 1846, les récoltes sont très mauvaises. Le prix du blé augmente entraînant la disette et une baisse de la consommation industrielle. Les patrons licencient et les faillites se multiplient.
Guizot qui est Premier ministre n’écoute pas les revendications et refuse de changer de ligne politique. Il se met ainsi à dos la bourgeoisie, support du régime.
À partir de 1846, les manifestations ouvrières se développent et pour contourner l’interdiction de rassemblement, l’opposition ouvrière organise des banquets.
L’interdiction du banquet de Paris qui était prévu le 14 janvier 1848 va entraîner la chute du régime.
Devant l’insurrection qui suit cette interdiction et l’envahissement du Palais Royal, Louis-Philippe abdique le 24 février et s’enfuit de Paris. Les députés réunis à l’Hôtel de Ville, le Palais Bourbon ayant été envahi, confient le pouvoir à un gouvernement provisoire et Alphonse de Lamartine proclame la Deuxième République.