Le Ventre de Paris est un roman d'Emile Zola, le troisième de la série des Rougon-Macquart, et notre quatrième publication « Zolienne ». Ici, il s'agit d'une attaque en règle contre la petite bourgeoisie, sa minable mesquinerie, ses valeurs, corruption assez difforme des valeurs bourgeoises de rigueur au Second Empire. Le Ventre de Paris, c'est le roman des Halles, c'est aussi le célèbre mot de la fin : « Quels gredins que les honnêtes gens ! ». Un mot vraiment à méditer.
Commentaires
1. 27 août 2012
Le Ventre de Paris : la nourriture s'amoncelle dans la Capitale
Le Ventre de Paris est le troisième roman que Emile Zola écrivit en 1873 dans le cadre de sa saga romanesque, les Rougon-macquart.
Après une histoire gravitant autour des spéculations immobilières (La Curée (1872)), Zola reste à Paris pour en montrer le grenier, le garde-manger que de multiples marchands ventilent aux plus offrants. Le Ventre de Paris, c'est ce décalage permanent entre la disponibilité de la nourriture et la rareté de ceux qui peuvent se l'offrir.
Les Halles de Paris dont l'aménagement sera revu par les travaux de Victor Baltard montrera, dans toute sa transparence, un petit étal de charcuterie tenu par les époux Quenu. leur bonheur se trouve menacé quand le demi-frère de Lisa Quenu, Florent, s'échappe du bagne de Cayenne pour retrouver les clameurs marchandes des Halles de Paris...