Rarement un acteur politique n'a été davantage brocardé, haï et insulté. Pétain le condamne à perpétuité et Hitler l'envoie à Buchenwald. Otage politique de marque, il est libéré par les Américains. Il participe, avec Jean Monnet, aux fondations de l'Europe actuelle. Il rédige les statuts de l'Unesco et obtient son siège international à Paris. Jusqu'au bout, il écrit des articles réguliers pour le Populaire. Léon Blum demeure le modèle éthique que doit incarner tout homme d'Etat, tout élu de la République et tout citoyen.
Commentaires
1. 14 avril 2018
Léon Blum, l'esthète de la politique
L'apparence d'une autobiographie et la saveur d'une nouvelle bien enlevée !
Bernard Lacorre