Un meurtre aux allures de règlement de compte est perpétré sur la Côte d'Azur : dans l'obscurité d'un parking, un homme est tailladé à l'épée puis brûlé vif. Pour couronner le tout, le tueur a signé son méfait d'un haïku énigmatique. Raphaël Larcher, jeune flic atypique, est mis sur l'enquête. Il est loin de s'imaginer qu'il va devoir faire face à son "jumeau de l'ombre". Haïku est un polar à cent à l'heure, qui tranche dans le vif et fait voyager le lecteur à travers le monde. Ce roman promet également aux curieux une plongée dans l'univers de l'opéra, de la parfumerie, des grosses cylindrées et des arts martiaux.
Commentaires
1. 27 février 2016
Haïku
J'ai acheté ce livre à la fin de l'éte 2015.
C'est un des meilleur roman noir, que j'ai lu depuis bien longtemps.
L'idée est originale, le style est vif, et harmonieux.
un vrai plaisir de lectrice!
bravo à l'auteur
2. 24 avril 2016
Haïku
J'ai découvert l'écriture d'Eric Calatraba au travers du trophée Anonym'us. Sa nouvelle qui a fini en troisième position n'a laissé aucun membre du jury indifférent. J'ai été intriguée par son écriture et me suis penchée sur son roman Haïku. Je ne le regrette pas. Cela fait déjà plusieurs semaines que j'ai terminé ce livre et il laisse dans mon esprit son empreinte.
Contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, Haïku n'est pas un roman contemplatif, nous invitant à la méditation. Il n'est pas non plus un recueil de poèmes japonais, odes à la nature. Non... Haïku sent le cuir, l'odeur du caoutchouc brûlé et du moteur encore chaud de l‘Hayabusa. On y entend le crissement des pneux, le bruit des coups et des balles, ou celui plus discret, mais tout aussi efficace du Katana...
Si Haïku est un roman dense, riche en actions, qu'on y trouve des personnages bien campés, avec une solide intrigue, il est loin de n'être que cela. Il nous fait voyager au travers des continents, entre l'Europe, la Russie et le Japon. Il nous invite à apprécier la philosophie que portent les arts martiaux, et notamment celle de l'aïkido. Mais ce qui, pour moi, le distingue de tant de romans d'action et de suspense qui eux aussi sont riches de ces ingrédients, c'est la place des arts dans ce livre. Ils apportent au récit un surcroit de profondeur. Bien évidemment, il y a les haïkus, qui ont donné au récit son titre, mais plus encore la musique. La musique classique, les airs d'opéra qui ne sont pas là en fond, comme faire-valoir du roman, mais qui jouent dans ce roman un rôle essentiel.
Au final, j'ai eu souvent la sensation, non pas de lire un livre, mais d'être plongée dans un film riche en rebondissements. Un film avec son décor et avec sa bande son. Un livre qu'une fois commencé je n'ai pu lâcher avant la fin. Haïku est un livre haletant et j'espère qu'un jour il sera porté à l'écran.