par Éric Calatraba
Prix : 4,99 €
ISBN : 978-1-910628-40-9
Nombre de pages : 336 pages
Langue du livre : français
Thème : Nouveautés!
Haïku est le premier roman d'Éric Calatraba, bien que le deuxième publié par Les Éditions de Londres, après Ghostfather. Il s'agit en effet d'une réédition numérique d'un ouvrage précédemment diffusé en ebook chez l'un de nos confrères – mais déjà édité par notre responsable de collection ! – et toujours disponible en papier auprès de Sudarènes Éditions.
Cette nouvelle édition a fait l'objet de quelques corrections supplémentaires : on ne finit jamais de mettre le dernier coup de pinceau à un livre. Ghostfather est un roman noir, mais Haïku est un polar, dans les règles de l'art, oserons-nous dire. Les personnages, bien que souvent héroïques, parviennent à éviter l'écueil du manichéisme.
L'action se déroule à 100 à l'heure, grâce aux courses-poursuites à moto bien sûr, mais aussi à l'astucieuse structure du récit. Cependant, si l'on ne devait garder qu'une qualité à ce roman, ce serait qu'il réussit à nous faire voyager comme peu d'autres, que ce soit à travers le monde, ou des univers qui ne nous sont généralement pas familiers. Au final, on tourne la dernière page et l'on se rend compte qu'on ne s'est pas ennuyé une seule seconde et que l'on a appris quelque chose. C'est la marque des bons romans populaires.
Avis de : Ann Stodena - 24 avril 2016
J'ai découvert l'écriture d'Eric Calatraba au travers du trophée Anonym'us. Sa nouvelle qui a fini en troisième position n'a laissé aucun membre du jury indifférent. J'ai été intriguée par son écriture et me suis penchée sur son roman Haïku. Je ne le regrette pas. Cela fait déjà plusieurs semaines que j'ai terminé ce livre et il laisse dans mon esprit son empreinte.
Contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, Haïku n'est pas un roman contemplatif, nous invitant à la méditation. Il n'est pas non plus un recueil de poèmes japonais, odes à la nature. Non... Haïku sent le cuir, l'odeur du caoutchouc brûlé et du moteur encore chaud de l‘Hayabusa. On y entend le crissement des pneux, le bruit des coups et des balles, ou celui plus discret, mais tout aussi efficace du Katana...
Si Haïku est un roman dense, riche en actions, qu'on y trouve des personnages bien campés, avec une solide intrigue, il est loin de n'être que cela. Il nous fait voyager au travers des continents, entre l'Europe, la Russie et le Japon. Il nous invite à apprécier la philosophie que portent les arts martiaux, et notamment celle de l'aïkido. Mais ce qui, pour moi, le distingue de tant de romans d'action et de suspense qui eux aussi sont riches de ces ingrédients, c'est la place des arts dans ce livre. Ils apportent au récit un surcroit de profondeur. Bien évidemment, il y a les haïkus, qui ont donné au récit son titre, mais plus encore la musique. La musique classique, les airs d'opéra qui ne sont pas là en fond, comme faire-valoir du roman, mais qui jouent dans ce roman un rôle essentiel.
Au final, j'ai eu souvent la sensation, non pas de lire un livre, mais d'être plongée dans un film riche en rebondissements. Un film avec son décor et avec sa bande son. Un livre qu'une fois commencé je n'ai pu lâcher avant la fin. Haïku est un livre haletant et j'espère qu'un jour il sera porté à l'écran.
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