Splendeurs et misères des courtisanes est un roman d'Honoré de Balzac écrit et publié sur une période de neuf ans, avant de prendre sa forme actuelle et finale, celle d'un roman fleuve, sorte de mini- Comédie Humaine, commençant comme un roman d'une facture balzacienne classique, et se métamorphosant en roman judiciaire, avant de se conclure avec le dernier coup d'archet de Jacques Collin, alias Vautrin, alias Carlos Herrera, alias Trompe-la-mort, qui triomphe une nouvelle fois de ses ennemis, et devient chef de la Police. Balzac n'a jamais dissimulé la parenté entre le personnage de Vautrin et Vidocq, qu'il rencontre dès 1822, dont il découvre les Mémoires en 1828, et qu'il continue à « fréquenter » par la suite. Comme dans Une ténébreuse affaire, Balzac nous fait aussi la démonstration de son excellente connaissance du système pénal, de l'Instruction, il nous fait visiter les recoins les plus sombres du Palais de Justice. Esther, Rubempré, Sérizy, Rastignac, Nucingen, et évidemment Vautrin, tous apparaissent dans ce long roman, un roman charnière dans l'œuvre de Balzac, un de ses plus grands romans. Précédé d'une préface détaillée et d'une biographie originales. A lire !
Commentaires
1. 12 avril 2015
Splendeurs et misères des courtisanes
Ce roman est la suite des Illusions perdues; à mon sens , ces deux romans ,surtout le second, est un des plus grands romans du XiXème siècle.
Oscar Wilde avait dt que le suicide d'un des héros (Je ne dis pas son nom , car ce serait déflorer quelque peu le roman si d'aventure ce court commentaire donnait envie de le lire; telle est donc la puissance de fiction et c'est là un vrai mystère !En effet, comment la fiction peut-elle émouvoir ou faire pleurer alors que la fiction, par définition est ce qui n'est pas réel ?
Après avoir lu la dernière page, vous aurez du mal à abandonner ces héros et ces malfrats;dois-je dire que j'ai de la sympathie pour Vautrin ?En cet homme se disputent le bien et le mal, mais somme toute comme en chacun
de nous...
Adieu Coralie , adieu Esther ; pouvez-t-on aimer plus qu'elles ?Adieu Lucien de Rubempré; vous méritiez un tout et adieu Vautrin bagnard au coeur à la fois tendre et impitoyablel! Soyez tous accueillis au paradis des lettres.